Section consacrée au X dans le quotidien japonais « Mainichi », « WaiWai » disparaît sous la pression des puritains.
WaiWai harakiri
Ce n’est pas demain que le Japon s’ouvrira à l’érotisme et à la pornographie. Le quotidien nippon « Mainichi Shimbun » a dû fermer la section qu’il dédiait aux cultures alternatives, au sexe et au X, après des plaintes récurrentes des lecteurs. Depuis mai dernier, « WaiWai » était dans le collimateur des bien-pensants. Le journal a décidé de mettre fin au scandale et d’arrêter cette rubrique visible sur le site internet. 
On lui reprochait « sa vulgarité » et des « informations trop explicites ». Dans un pays où la censure touche durement le porno, « Waiwai » était un peu la voix de la résistance. Le quotidien donnait ainsi une visibilité au X-business japonais et soulevait de nombreux lièvres. Ces derniers mois, il révélait par exemple l’arrestation du producteur Kunikazu Ishii, suspecté d’avoir tourné des scènes X dans un McDonald de la banlieue tokyoïte. Avec la disparition de « waiWai », le porno nippon entre dans une phase obscure.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 02 juillet 2008
