Focus sur la situation paradoxale du porno en Israël.
Israël, le tombeau du X
Une silicon Valley du X au Moyen-Orient ? Dans la même aire géographique que les Talibans et les exégètes de la Charia ? C'est ce paradoxe que va se tortorer Liad Kontorowicz, une ancienne prostituée reconvertie depuis 2002 dans le journalisme et la production X. Le porno est encore embryonnaire en Israël : à peine cinq maisons de production balbutient à fournir quelques films par an.
Et, on jongle toujours avec la franche la plus orthodoxe de la population israélienne, dès que l'on touche aux mœurs et à la liberté sexuelle. Dans l'ensemble, l'industrie est basée à Tel-Aviv, « la Bulle » comme l'appellent les Israéliens tant le contexte social y diffère des autres villes du pays. Le point fort reste les séries tournées dans des pays arabes ne posant aucun problème diplomatique : il en va ainsi du hit « Tunisian Sandwich ». Même si, régulièrement, le Djihad islamique tire la sonnette d'alarme, rappelant aux Musulmans l'ampleur du phénomène jusqu'en Cisjordanie.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 27 novembre 2007