Surfer sur la Toile, c’est prendre le risque de tomber sur des oeuvres… pas très catholiques. Si le cinéma X underground, dégoulinant de sang et de vomi, vous fait tourner de l’oeil, passez votre chemin, car Sadique-Master, spécialiste français du genre, vous a concocté une petite sélection...
LES FILMS LES PLUS TRASH
Forced Entry [1973] de Shaun Costello.
Parfois, lorsque le cinéma d’horreur côtoie le porno, ça donne un résultat plutôt étonnant. Forced Entry, c’est, comme son nom l’indique, un simili-porno où un homme va chercher à pénétrer l’intimité d’une dame contre sa volonté à grand renfort de projections sanguinolentes. Un film qui, en somme, fleure bon les seventies [des effets spéciaux, à hurler, se font une joie, d’ailleurs, de nous le rappeler]. Le seul truc, a minima, réaliste dans ce film, reste la traditionnelle et indémodable pénétration.
Unwilling Lovers [1975] de Zebedy Colt.
Authentique film porno primé aux AVN awards, Unwilling Lovers, c’est une sorte de Psychose du cul. Un gros moustachu, vivant dans les bois avec sa mère castratrice, zigouille des filles à tour de bras à la nuit tombée avant de les baiser sauvagement sur la commode de maman. C’est fin, c’est chic et élégant.
The Taming of Rebecca [1982] de Phil Prince.
Vous connaissez Jeffrey Dahmer, ce serial-killer adepte du sadomasochisme qui cherchait à transformer ses victimes en zombies et esclaves sexuels, à grand renfort de coups de perceuse dans le cerveau ? Voici son film X préféré : The Taming of Rebecca. Dans ce film [où vous reconnaîtrez George Payne et Sharon Mitchell, stars du porno Hollywoodien des seventies] inceste, uro, sadisme, partouzes où les participants se foutent sur la gueule, viol, perçage de tétons et de clitoris seront au rendez-vous ! De quoi passer une bonne soirée entre amis…
Corps de Chasse [1982] de Michel Ricaud.
et navet, c’est presque un pléonasme et parfois, ça peut même ressembler à de l’art. Réalisée par Michel Ricaud, cette oeuvre, incroyablement poétique et pas du tout pipi-caca, raconte l’histoire d’une femme [appelons-la Jacqueline] qui se retrouve malencontreusement prisonnière d’une bande de chasseurs éméchés qui, lorsqu’elle parvient à s’échapper, après une sodomie particulièrement douloureuse, se rabattront sans peine sur quelques trans faisant le tapin aux abords de l’autoroute. Ce n’est pas du tout cliché, en plus, c’est bien !
Nightdreams [1981] de Francis Delia.
Autant vous dire que là, on rentre dans le dur. Alors… Vous est-il déjà arrivé de rêver que vous vous faisiez baiser par une tartine géante qui joue du saxophone ? Sûrement non ! Eh bien, Madame Van Houten [si, si] y sert de cobaye à une expérience scientifique. Endormie, la jeune femme se met à rêver de ses fantasmes, les plus enfouis, composés de viols alimentaires à base de paquets de farine lubriques et menaçants ! Bizarre ? Vous avez dit bizarre ?
Juvenile Crimes [1997] de Gunji Kawasaki.
Japon et porno gore donnent souvent des mélanges assez savoureux. Alors, lorsqu’il s’agit en plus de la reconstitution d’un fait divers… Juvenile Crimes raconte l’histoire vraie de Junko Furuta [édulcorée évidemment], étudiante japonaise beaucoup trop mignonne, séquestrée et torturée sexuellement pendant plus d’un mois. L’affaire fit un tel scandale au Japon qu’elle fut aussitôt adaptée dans plusieurs films gores et pornos, dont le premier de la longue série des Guinea Pig [chacun fait son deuil à sa manière, on ne juge pas]. Âmes sensibles… s’abstenir.
Regoregitated Sacrifice [2008] de Lucifer Valentine.
Vous aimez le vomi ? Les tentacules et les projections d’hémoglobine ? Et, par-dessus tout, vous aimez les filles à poil ? Bonne nouvelle pour vous : Regorgitated Sacrifice, deuxième opus de la série des Vomit Gore, comprend tout cela dans une débauche de violence crue [souvent irréaliste et extrême] s’achevant, la plupart du temps, dans l’orgie absolue, petits coquins.
Channel 309 [2013-2018] de Marco Malattia.
Channel 309 fait partie de ces films incroyables, qu’on a du mal à comprendre, mais qui nous excitent quand même un peu. Réalisé par Marco Malattia, rendu célèbre par ses vidéos « érotiques » de femmes se faisant volontairement gifler dans la rue, ce film, en neuf parties réparties sur trois DVD, rivalise d’ingéniosité pour nous faire bander tout en nous faisant nous questionner sur le sens de la vie. Filles enterrées vivantes dans un sinistre bunker, pénétrées à l’aide d’objets bizarrement phalliques par tous les trous [quitte à en ouvrir de nouveaux si nécessaire], humiliées et souillées lors d’orgies abominablement décadentes. Un classique du genre à découvrir absolument… ou pas.
Bloodporn [2017] de Sado Messiah.
Célèbre pour ses films pornos extrêmes, violents et sanguinolents, le label Sado Messiah édite ses créations sur DVD en édition limitée… et VHS. Ne comptez donc pas tomber dessus à la brocante de Burnes-sur-Yvette. Si votre kif, c’est de voir une fille, portant un masque d’écureuil, se faire fouetter le cul avant de se faire pénétrer sauvagement, en prélude à un final dégoulinant d’hémoglobine, vous pourrez toujours en retrouver quelques extraits sur la Toile. N’oubliez pas la sage parole prononcée un jour par le voisin du dessus : « Demandez et on vous donnera. Cherchez et vous trouverez. Frappez et on vous ouvrira. » [ce dernier point, dans ce contexte, pouvant être mal interprété].
Retrouvez la suite de cet article dans le magazine Kayden Kross : actrice star, réalisatrice phare
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