Google a été condamné à désindexer le nom d’une ex-actrice porno de ses pages de référencement au nom du droit à l’oubli.
Elle se fait appeler Diana Z et réclame le droit à l’oubli. Aujourd’hui secrétaire, elle a tourné dans un seul film porno il y a quelques années mais avec l’avènement d’internet, ce film est bien entendu visible sur la toile. Et c’est justement pour que son pseudo de l’époque n’y soit plus associé que Diana Z a attaqué Google en justice.
Internet et l’épineuse question du droit à l’oubli
Dans sa démarche, elle s’est d’abord adressée au producteur du film pour qu’il retire la vidéo avant d’essuyer un refus. Puis ce fut au tour du moteur de recherche Google de botter en touche quant à ses responsabilités, chose que le Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné en l’obligeant à retirer le film de ses pages de résultats lorsque les mots clés s’y rattachant sont tapés. Une décision qui fera jurisprudence, à l’heure où le net devient la mémoire collective mondiale et qui éclaire d’un jour nouveau le « rhabillage », terme popularisé par Ovidie pour parler de cette période charnière de reconversion des actrices après leur passage dans le porno.
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Google et le droit au rhabillage