Le studio Digital Playground se lance dans la production de films lesbiens avec une nouvelle collection, Jewelbox.
« C’est frais, c’est nouveau, c’est totalement différent de notre habituelle distribution de films. » Samantha Lewis n’est pas peu fière du lancement de Jewelbox, une nouvelle collection saphique produite par son studio, Digital Playground. Mais, alors que la mode va grandissant de sortir des concepts lesbiens ou romantiques de nature à séduire un public plus féminin, l’objectif est ici bien différent.
Entre traditionnel et porno…
« La réalisatrice Kay Brandt a créé une série unique et sexy qui saura séduire aussi bien les hommes que les femmes et les couples », explique Joone, le fondateur du studio américain. Ainsi, le personnage principal de Cherry, la première série au sein de cette nouvelle collection, qui devrait être disponible vers la fin du mois d’avril, ne devrait pas participer aux scènes de sexe. Normal, il s’agit de Judy Thompson, une actrice venue du traditionnel pour incarner la patronne d’un club de strip-tease lesbien. Mais, a priori, elle devrait être régulièrement cocue puisque sa petite amie à l’écran sera la contract girl Riley Steele, sans doute pas présente au générique pour faire de la figuration, comme elle le confirme sans détour : « Les scènes de sexe étaient si érotiques et émouvantes. C’est une expérience que je n’oublierai jamais ». Comment a procédé l’ancienne réalisatrice de Girlfriends Films pour parvenir à un tel résultat ? « C’est tout simplement un conte basé sur la provocation. On repousse les limites avec cette collection qui estompe la limite entre cinéma traditionnel et pour adultes », selon elle.
Riley Steele.
Judy Thompson.
