Une révision de la loi régulant l’industrie pour adultes devrait aider à lutter contre la production de pornographie infantile au Japon.
A partir de janvier prochain, la production de pornographie infantile au Japon devrait se trouver grandement compliquée. Une révision de la loi régulant l’industrie pour adultes vise à modifier, à partir de l’année prochaine, le fonctionnement des rabu hoteru, les fameux love hotels disséminés dans le pays pour permettre à des amants de se retrouver et forniquer en toute quiétude pendant une heure ou une nuit, selon l’envie.
Des mesures efficaces ?
Jusqu’à présent, un certain nombre de ces hôtels du sexe permettaient aux clients d’accéder à une chambre sans jamais être visibles de qui que ce soit au sein des parties communes. Un anonymat qui ne devrait plus être possible à partir du mois de janvier puisque les clients des hôtels auront désormais l’obligation de communiquer leur identité à la réception. L’initiative doit ainsi permettre au staff de l’hôtel d’identifier les visiteurs mineurs. Mais déjà des voix s’élèvent contre ce système qui engendrerait des désagréments sans pour autant lutter efficacement contre la pornographie infantile. « Est-ce qu’un réceptionniste est vraiment capable de déterminer si une jeune fille est encore au lycée ou non ? », s’interroge une journaliste sur le site du Tokyo Reporter, ajoutant que « cela risque de simplement déplacer les lieux du crime vers des hôtels classiques ». Au final, il se pourrait bien que les rabu hoteru souffrent davantage que la pornographie infantile de cette nouvelle régulation.
La lutte japonaise contre la pornographie infantile
La lutte japonaise contre la pornographie infantile
