Avec son casting très asiatique, le film qui a valu à David Aaron Clark le dernier AVN Award du meilleur réalisateur est un chef d’œuvre qui vous est offert avec le nouveau numéro de Hot Vidéo.
Comment aborder Pure ? Comme un film pornographique qui tente de prendre la suite de l’Empire des Sens, un chef d’œuvre du cinéma traditionnel déjà bien porté sur l’érotisme, voire même le X, avec des scènes de sexe au réalisme bluffant ? Comme le film qui a permis au regretté David Aaron Clark de décrocher de manière posthume l’AVN Award du meilleur réalisateur ? Ou plutôt comme un long métrage original, gore, dont le succès auprès des amateurs de belles Asiatiques ne fait guère de doute ?
Sombre et sanglant
Ces quelques interrogations soulignent la curiosité qui accompagne le dernier film réalisé par David Aaron Clark. Rares sont les films alliant aussi facilement un côté sombre et sanglant à un caractère pornographique. L’image d’Asa Akira, recouverte de sang et prodiguant une fellation sur un pénis détaché, est ainsi de nature à marquer durablement les esprits. D’autant plus que l’actrice d’origine asiatique se montre particulièrement convaincante lorsqu’il s’agit de jouer la comédie et renforce la dimension artistique de l’œuvre à travers son interprétation d’une Sada un peu déboussolée dans un donjon californienne.
A sa décharge, difficile de ne pas l’être puisque Pure navigue dans un univers de perversion, où se croiser dans les méandres d’un donjon démesurément grand paraît aussi commun que s’il s’agissait d’un banal supermarché de quartier. Ce qui en fait sons conteste un film unique qu’il est d’ailleurs dès à présent possible de découvrir avec le dernier numéro de Hot Vidéo.
