Après quasiment une année de travail sur son deuxième long métrage, Erica McLean sort enfin Alice, un conte fantasque adapté de l’œuvre de Lewis Carroll.
On serait au théâtre de Guignol, on aurait la tentation de dire à Alice de faire attention. Mais voilà, de cet univers enfantin nous sommes aujourd’hui assez loin. Et dans la mesure où c’est la petite Sunny Lane qui incarne la dite Alice, on est même bien content de découvrir son minou presque lisse offert aux coups de boutoir du sieur Evan Stone. Le tout dans un cadre où s’entrechoquent l’imagination de Lewis Carroll et l’excentricité d’Erica McLean. Disponible depuis hier, Alice s’avère plein de promesses.
Gratuité
Pour s’assurer de la réussite de cette sortie, Metro Media, le distributeur du film, a imaginé un plan de marketing relativement original qui pourrait remémorer à quelques uns les paroles de Berth Milton. « Autant essayer de se servir de cette énorme visibilité offerte par le piratage », expliquait ainsi la semaine dernière le patron de Private. Du coup, la promotion d’Alice, a été effectuée grâce, notamment, à la mise en ligne d’une scène de cinq minutes sur PornHub… une semaine avant la sortie officielle du long métrage !
Rien ne permet encore d’établir un lien de causalité entre le nombre de visionnages de cette vidéo, plus de 100 000, et les chiffres de vente du film. Néanmoins, le directeur général de Metro, Rick Porras s’est déjà félicité des très bons débuts du film, précisant qu’entre « les personnages fantasques en costume et les scènes de sexe intense, tous les ingrédients sont réunis pour séduire le public ». Rien que la présence de Katie St Yves et Andy San Dimas au générique de ce film décapant sont de nature à faire saliver. Et encore, attendez de les découvrir dans des costumes au charme unique.
